Nicolas Trainerbees : l’homme qui récolte le miel de ses abeilles sur des fleurs de CBD
Dans l’univers captivant de l’apiculture et des plantes médicinales, un nom sort du lot : Nicolas Trainerbees. Ce personnage à la fois mystérieux et innovant fait parler de lui dans ces dernières années grâce à son idée, pour le moins inattendue, de faire produire du miel à ses abeilles à partir de fleurs de cannabis, et plus précisément, de fleurs de cannabis riche en CBD (cannabidiol).
Une vision singulière de la nature et de la science
Nicolas, souvent décrit comme un autodidacte passionné de biologie, de chimie, et d’éthologie des animaux, s’est intéressé très jeune aux comportements des insectes, notamment aux abeilles. Sa passion l’a conduit à expérimenter des méthodes d’élevage et de dressage unique en leur genre avant de se lancer à la conquête du monde du « cannabis thérapeutique ».Ce n’est donc pas un pur hasard s’il a fini par inventer ce que, lui-même, appelle un « miel de cannabis ».
Il faut cependant préciser que ses abeilles n’ont jamais été amenées à fabriquer un miel contenant du THC, la molécule psychoactive du cannabis, mais bien à aller récolter exclusivement le nectar ou la résine des fleurs de chanvre industriel ou de cannabis légal, dit « bien-être », riche en CBD, reconnu pour ses effets apaisants et anti-inflammatoires, mais dépourvu d’effet psychotrope.
Faire du miel au CBD fonctionnement : innovation et nature
Nicolas explique dans une interview devenue virale comment il « dresse » ses abeilles à aller récolter le nectar ou la résine des fleurs de CBD. En réalité, il ne s’agit pas tant de dresser ses abeilles au sens habituel, tant sur le plan de l’inné que de l’acquis, mais de les conditionner, par les phéromones, les récompenses et l’environnement de butinage.
Les abeilles, naturellement attirées par certaines odeurs, et certaines textures, peuvent être incitées à butiner de certaines plantes.Donnant la priorité aux fleurs de cannabis sur ses hauteurs potagères, Nicolas pousse ses abeilles à choisir ces fleurs disponibles en nectar.
Et cela donne un miel aux apparences classiques, mais qui est bel et bien enrichi en cannabinoïdes, et notamment en CBD ; le “cannahoney” qui présente une saveur légèrement herbacée et généralement crémeuse.
Les prétendus bienfaits de ce miel au CBD
Les amateurs de miel au CBD citent de nombreux bienfaits thérapeutiques. En associant les propriétés naturelles du miel – antibactérien, antioxydant, anti-inflammatoire – à celles du cannabidiol – relaxant, anxiolytique, régulateur de la douleur, on aurait ainsi une petite merveille de la nature.
Parmi leurs usages : la baisse de la douleur chronique, la baisse du stress et de l’anxiété, l’amélioration du sommeil, le renforcement de l’immunité, le traitement des petites inflammations.Nicolas Trainerbees ne se positionne pas en tant que pourfendeur d’un miel miracle, mais il avance une connotation plus naturelle et holistique à sa démarche de bien-être.
Une démarche controversée
Si le projet génère de l’enthousiasme, Nicolas doit également faire face à quelques critiques, notamment de la part des autorités sanitaires et de quelques apiculteurs traditionnel. La législation sur le cannabis, même au titre d’un usage non récréatif, est encore floue dans plusieurs pays.
Le miel en provenance de fleurs de cannabis pourrait poser problème dans des régions où la culture de cette plante est encore identifiée comme un stupéfiant, alors qu’il n’y aurait pas de THC. Le problème du dosage, de la stabilité des cannabinoïdes dans le miel et du risque pour les éventuels consommateurs sensibles reste encore une question posée.
Enfin, d’un point de vue scientifique, il n’y a toujours pas d’études robustes validant les effets thérapeutiques du miel au CBD.Néanmoins, le nombre de témoignages est assez nombreux et les consommateurs affirment souvent qu’il s’agit d’un produit efficace et agréable à consommer.
Un message écolo-éducatif
Au-delà de sa nouveauté et rôle thérapeutique, Nicolas Trainerbees porte également un important message de préservation de l’abeille et de la biodiversité, insistant sur le fait qu’il n’y a pas de pollinisation de nombreuses plantes sans abeille, et que par conséquent, notre alimentation en subirait les conséquences.
Il prône une agriculture plus responsable, sans pesticides, et un respect accru des cycles naturels. Il voit dans l’abeille, à la fois un partenaire et un maître d’enseignement, car elle nous enseigne à collaborer avec la nature plutôt qu’à vouloir maitriser cette dernière.Les ruches de l’apiculteur, souvent situées dans des zones rurales ou semi-sauvages, sont exploitées selon les méthodes biologiques de l’apiculture : pas de produits chimiques et une attention particulière apportée aux colonies.
Une communauté en croissance
Autour de Nicolas Trainerbees, une communauté d’adeptes, de curieux et de passionnés, s’édifie : forums, vidéos, articles et même essais scientifiques amateurs s’échangent autour de son projet. Certains tentent de reproduire son modèle, d’autres d’en améliorer le cadre.
Sur les réseaux sociaux, Nicolas nourrit régulièrement sa communauté d’un flux d’images, de vidéos de ses abeilles, de ses ruchers, et de son processus de fabrication, et de ses réflexions sur la nature, la santé, et l’avenir d’une société peut-être plus en harmonie avec le vivant.
Conclusion : Le miel au CBD une innovation, nature et controverse
Figure atypique qui regroupe en lui l’apiculteur, le chercheur, le philosophe de la nature, Nicolas trainerbees intrigue, fascine, divise autour d’un miel issu de fleurs de CBD. Mais ses travaux interrogent : Et si l’avenir de notre santé était de mieux penser les plantes et les insectes ? Et si nos maux trouvaient guérison dans la ruche ? Dans un monde en quête de solutions naturelles, écoresponsables et éthiques, l’expérience de Nicolas Trainerbees éclaire d’un jour nouveau la Nature, son explorateur un peu controversé ouvre le champ de possibles interactions avec le vivant, tout en douceur, curiosité et quelques gouttes de miel.